Évadez-vous avec Likibu : voici l’interview de Nathalie du blog Une Porte Sur Deux Continents, adepte du « slow travel ».
1. Nathalie, pouvez-vous vous présenter vous et votre parcours ?
Je suis une Québécoise d’origine grecque du côté de mon père vivant dans la région de Montréal. Après de longues études en communication (PhD) et un début de carrière universitaire, j’ai troqué la sphère académique pour voler de mes propres ailes. Je travaille depuis 2011 en freelance, notamment comme rédactrice et journaliste. La même année, j’ai créé mon blog voyage et style de vie, « Une Porte Sur Deux Continents », où je partage mes coups de cœur et bonnes adresses entre l’Amérique du Nord et l’Europe, les deux points d’ancrage vers lesquels j’aime m’envoler en alternance.
2. Comment êtes-vous devenue passionnée par les voyages ?
Je n’étais pas encore née que je prenais déjà l’avion dans le ventre de ma mère qui venait rendre visite à sa famille au Canada alors qu’elle était expatriée à Athènes. Adolescente, j’ai commencé à développer une passion pour le voyage, surtout la France. Je regardais beaucoup de films français et je rêvais de découvrir Paris. La littérature me permettait également de m’évader dans des contrées lointaines. Il a fallu que j’attende l’âge adulte pour enfin concrétiser cette passion. Je me suis bien rattrapée depuis…
3. Quels sont vos futurs voyages/projets ?
L’Europe, encore et toujours, avec une envie d’enfin découvrir la Bretagne et la Normandie. L’Écosse et l’Irlande me tentent aussi depuis fort longtemps. Normalement, j’aime partir explorer le vieux continent au printemps, saison que je trouve parfaite niveau climat et sans la foule estivale.
4. Avez-vous quelques anecdotes de voyage que vous souhaitez partager ?
En 2016, j’ai visité l’Ariège pour la première fois. Depuis Perpignan, nous devions rejoindre Ax-les-Thermes en voiture, notre base pour une semaine dans la région. Le GPS activé, on s’est laissé simplement guider par lui. Mais, surprise, il nous mène vers un col, à seulement une dizaine de kilomètres de l’arrivée, qui est malheureusement fermé ! C’était en début mai, mais des accumulations de neige bloquaient son passage, le rendant impraticable. Du coup, nous avons dû rebrousser chemin et rouler pendant au moins deux bonnes heures pour retrouver une autre route d’accès. On a mis le GPS de côté et on s’est plutôt fié aux indications des rares personnes croisées sur le chemin.
Le pire, c’est que j’avais une nausée insupportable en raison d’une indigestion de la veille et que la route était très sinueuse. Heureusement, c’est mon mari qui était au volant. Cette mauvaise expérience est devenue un souvenir cocasse, mais surtout une leçon de voyage. Quand on voyage en montagne, il faut toujours s’assurer du bon chemin que l’on emprunte, vérifiant au préalable si les cols sont ouverts et fermés. Et aussi, garder une bonne vieille carte avec soi ; le GPS n’étant pas toujours notre allié !
5. Pouvez-vous nous en dire plus sur votre pratique de « slow travel » ?
Le « slow travel », c’est voyager lentement, sans « bucket list » ou esprit de compétition. Dans mon cas, ça se traduit par des choix, notamment celui de préférer découvrir un lieu à la fois, mais en profondeur, au lieu de plusieurs, mais en surface. Du coup, j’aime retourner vers mes coups de cœur, inlassablement, comme la ville de Londres que j’adore. J’ai bien sûr une soif de découvertes, mais qui va aussi de pair avec une conscience qu’on ne peut pas tout faire malheureusement. Contemplative, j’aime tout simplement prendre mon temps en voyage, même si ce n’est pas toujours possible. Faire une visite au lieu de trois, rester longtemps à admirer un paysage, m’attabler dans un restaurant en oubliant ma montre et ne pas être constamment en train de courir pour rentabiliser au maximum sa journée.
6. Vos meilleurs conseils pour voyager ?
Avant tout, je crois qu’il faut voyager vers une destination qui nous attire réellement et non pas seulement parce qu’elle est à la mode. Ensuite, choisir le bon temps de l’année pour le faire et être accompagné également de la ou des bonnes personnes. Avec les années, j’ai aussi appris à ne pas trop m’encombrer niveau bagages. Il n’y a rien de pire que de se sentir bloqué et ralenti par ses valises. Finalement, il ne faut jamais lésiner sur une assurance voyage, car les frais médicaux peuvent vite s’élever à l’étranger, même pour quelque chose d’anodin.
7. Comment en êtes-vous venue à créer ce blog ?
Depuis mon tout premier long voyage à l’âge de 20 ans, j’ai toujours noté mes impressions dans des carnets de voyage. Même si je continue de les coucher sur papier, le blog a d’abord été pour moi un moyen de les partager au grand jour. Je l’ai donc créé un peu naïvement, comme on lance une bouteille à la mer. C’était aussi une façon pour moi de donner une référence aux médias que je contactais, sans savoir qu’il allait lui-même devenir un jour au centre de mes activités.
Retrouvez Nathalie sur son blog : Une Porte Sur Deux Continents
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