Souvent confondus, les termes « touriste » et « voyageur » sont pourtant bien différents. Les amateurs de voyages mettent d’ailleurs un soin tout particulier à ne pas avoir l’air de touristes… Mais finalement, qu’est-ce qui les différencie ? On a fait la liste pour vous.
Le touriste prend des photos, le voyageur des souvenirs
Cars entiers de touristes asiatiques, l’appareil photo à la main ; perches à selfie ; choix du meilleur filtre Instagram et course aux likes… autant de fun facts (or not) qui font d’une personne un touriste et non un voyageur. Passer son temps derrière l’objectif, c’est très bien, mais vivre l’aventure et se laisser emporter est bien plus important pour un voyageur dans l’âme, qui gardera davantage de souvenirs en tête de son voyage que de photos sur papier !
Le touriste se guide, le voyageur se perd
Carte, guide de voyage, boussole et Google Map : l’apanage d’un véritable touriste en vacances, dont la plus grande hantise est de se perdre dans une rue inconnue. Le voyageur, lui, fait du sens de l’orientation un véritable concept, persuadé qu’on découvre mieux un endroit si on sait s’y égarer. L’imprévu fait partie intégrante d’un voyage qui tient plus de l’instinct que de l’organisation minutée.
Le touriste veut se sentir comme chez lui, le voyageur est chez lui
On a tous connu ces touristes insupportables en vacances, qui veulent manger les mêmes plats que chez eux, qui veulent retrouver la même mentalité que celle qu’ils connaissent, qui veulent parler la même langue que celle de leur pays d’origine et qui ne comprennent tout simplement pas pourquoi ce n’est pas l’environnement qui s’adapte à eux, au lieu de s’adapter à l’environnement. Le voyageur évite ces touristes tant qu’il le peut : lui, ce qu’il aime, c’est découvrir la culture d’un autre pays, ses us et coutumes, ses habitants et ses habitudes, quitte à s’inventer une autre nationalité (non, on ne parle pas d’expérience voyons…). Pour lui, le voyage, c’est l’aventure et l’interculturel avant tout.
Le touriste prévoit de rentrer, le voyageur de repartir
Lorsqu’on a le virus du voyage, on ne veut plus s’arrêter. Et à chaque retour, le voyageur attend déjà le départ suivant ! Chaque occasion est bonne pour sauter dans un avion en direction de Bali, Jakarta ou simplement la ville d’à côté. Car parfois, c’est aussi agréable de simplement changer d’air, de se laisser aller, sur une terrasse ou sur une plage. Partir à l’aventure, ça peut parfois être simplement en pensées, en attendant le prochain voyage.
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